Elimination, par des mesures axées sur le marché du travail, de la traite des personnes dans la République de Moldavie et en Ukraine

Le projet offre une perspective à long terme contre la traite des personnes dans la République de Moldavie et en Ukraine en comblant les lacunes dans la mise en œuvre actuelle des plans d’action nationaux contre la traite des personnes.

Le projet

Le projet offre une perspective à long terme contre la traite des personnes dans la République de Moldavie et en Ukraine en comblant les lacunes dans la mise en œuvre actuelle des plans d’action nationaux contre la traite des personnes. Il est financé dans le cadre du programme d’assistance technique et financière en faveur de pays tiers dans le domaine des migrations et de l’asile de la Commission européenne (AENEAS). Il sera exécuté sur deux ans, à compter de novembre 2006. Diverses mesures de lutte contre la traite des personnes, axées sur le marché du travail, seront mises en œuvre: renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail dans les services publics de l’emploi; formation d’inspecteurs du travail et d’autres représentants des pouvoirs publics pour mieux surveiller les agences d’emploi privées; amélioration des programmes de formation professionnelle et promotion de l’esprit d’entreprise chez les victimes de la traite rentrées au pays; enfin, appui à la collecte de données sur les migrations clandestines et la traite des personnes en Ukraine et dans la République de Moldavie.

Résultats attendus

  • Les plans d’action nationaux contre la traite des personnes, les politiques concernant les migrations, et la législation et la réglementation administrative dans ce domaine sont améliorés.
  • Les poursuites à l’encontre des personnes impliquées dans la traite d’êtres humains et dans les délits connexes, y compris les pratiques de recrutement abusives, sont plus nombreuses.
  • Les candidats à l’émigration ont plus largement accès aux informations sur les migrations et aux filières légales pour émigrer.
  • Les victimes de la traite des personnes sont plus nombreuses à recevoir une assistance, y compris la possibilité d’obtenir une réparation et leur réinsertion socio-économique.
  • Les syndicats et les organisations patronales participent activement à l’élaboration des politiques et à l’aide aux victimes de la traite et aux migrants potentiels.

Partenaires du projet

Le Centre international pour le développement des politiques migratoires (ICMPD) est une organisation intergouvernementale basée à Vienne qui a pour mission de promouvoir des politiques migratoires intégrées et durables. Il fonctionne comme un mécanisme d’échange de services pour les gouvernements et les organisations dans la région de l’Europe élargie. Il fournit des conseils sur les mesures à prendre contre les migrations clandestines et la traite des personnes ainsi que sur les politiques en matière de gestion des frontières, de visas, de rapatriement, de réadmissions et d’asile. L’ICMPD contribuera à fournir des connaissances spécialisées dans le domaine de la conception et de la mise en œuvre des plans d’action nationaux, de la formation du personnel chargé d’appliquer la loi et de la collecte de données. Le ministère du Travail et de la Politique sociale de l’Ukraine et le ministère de l’Economie et du Commerce de la République de Moldavie se sont engagés à appuyer la mise en œuvre du projet à toutes ses étapes.

Le projet sera relié à un projet de l’OIT en cours d’exécution sur l’emploi, les possibilités de formation professionnelle et les mesures de politique migratoire visant à prévenir et à réduire la traite des femmes en Albanie, en République de Moldavie et en Ukraine ainsi qu’à des activités en cours et prévues de l’ICMPD dans le domaine de la gestion des migrations. La deuxième phase de ce projet, financé par le gouvernement de l’Irlande, complétera plusieurs activités prévues dans le cadre du projet AENEAS. Les activités seront menées en étroite coopération avec les autres organisations pertinentes telles que l’OIM et l’OSCE, de même qu’avec les autorités gouvernementales, les partenaires sociaux et les organisations de la société civile à l’échelon national.