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Une année de hauts et de bas dans le monde du travail
2021 a été une fois de plus une année mémorable dans le monde du travail, notamment en raison de la poursuite de la pandémie de COVID-19. Il y a eu des hauts et des bas, des moments de célébration et des moments de réflexion. Découvrez les faits marquants de l'année de l'Organisation internationale du Travail.
En 2021, le monde entrait dans la deuxième année de la pandémie de COVID-19. Alors que certains signes laissaient entrevoir un retour progressif à la normale, la reprise du marché du travail a marqué le pas, avec des disparités croissantes entre les économies avancées et les économies en développement.
© Fahad Abdullah Kaizer / ONU Femmes
L'Année internationale pour l'élimination du travail des enfants a été lancée en janvier. Les données publiées en juin ont montré que, pour la première fois en 20 ans, le nombre d'enfants qui travaillent est passé à 160 millions dans le monde, et que des millions d'autres sont menacés par l'impact du COVID-19.
© Vardhan
Le Protocole sur le travail forcé a fait l'objet de 50 ratifications en mars, atteignant ainsi l'objectif fixé par la campagne 50 pour la liberté. Le Protocole engage les gouvernements à prendre des mesures efficaces pour prévenir le travail forcé, protéger ses victimes et garantir l'accès à la justice et aux voies de recours, y compris l'indemnisation.
© OIT
Pour la première fois de son histoire, la Conférence internationale du Travail s'est tenue en ligne, en raison des restrictions dues à la pandémie de COVID-19. Elle a été divisée en deux segments – en mai/juin et en novembre/décembre – et a impliqué plus de 4 000 participants virtuels de 187 États Membres.
© OIT
Les délégués à la Conférence internationale du Travail en juin ont adopté l'Appel mondial à l'action pour un rétablissement du COVID-19 centré sur l'humain, qui soit pleinement inclusif, durable et résilient. L'appel à l'action donne la priorité à la création d'emplois décents pour tous, s'attaque aux inégalités causées par la crise et encourage la coopération internationale.
© OIT
La Convention 190, premier traité international sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail, est entrée en vigueur le 25 juin 2021. Elle reconnaît le droit de chacun à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement et fournit un cadre commun d'action. L'OIT a lancé une campagne mondiale pour promouvoir sa ratification et sa mise en œuvre.
© Andrey Popov
La Revue internationale du Travail a célébré son 100e anniversaire en juillet. Créée en 1921 par le Conseil d'administration de l'OIT, la Revue rassemble les réflexions originales d'universitaires et d'experts pour faire avancer la recherche, éclairer le débat politique et la prise de décision dans tous les domaines liés au monde du travail.
© OIT
En septembre, les Nations Unies et l'OIT ont lancé un accélérateur mondial pour l’emploi et la protection sociale, afin d'aider à financer la création de 400 millions d'emplois et d'étendre la protection sociale à 4 milliards de personnes actuellement sans couverture. Il a pour but de s'attaquer aux reprises profondément divergentes qui pourraient rendre le monde plus vulnérable aux crises futures, notamment au changement climatique.
© Wayne S. Grazio
Les dirigeants du groupe des nations du G20, réunis en octobre, se sont engagés à adopter des approches politiques centrées sur l'humain dans leurs plans de reprise après une pandémie COVID-19, faisant écho à l'Appel mondial à l'action de l'OIT pour une reprise centrée sur l'humain. Ils se sont engagés à garantir des conditions de travail sûres et saines, un travail décent pour tous, la justice sociale et le dialogue social.
© Vickie Murphy
En novembre, la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui s'est tenue en Écosse, a adopté une déclaration sur la transition juste. Elle reflétait les lignes directrices 2015 de l'OIT pour une transition juste vers des économies et des sociétés durables sur le plan environnemental et bien gérées, un travail décent pour tous, l'inclusion sociale et l'éradication de la pauvreté.
© Tariq Saeed / IRIN