Décision concernant le point sur la réforme du système des Nations Unies

Relevé des décisions | 8 novembre 2018

Le Conseil d’administration:

a) accueille avec satisfaction la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies intitulée «Repositionnement du système des Nations Unies pour le développement dans le cadre de l’examen quadriennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies» (A/RES/72/279), adoptée le 31 mai 2018, et ses implications sur les activités de l’OIT;

b) prie le Directeur général de jouer un rôle moteur en tant que garant du tripartisme et du rôle spécifique des partenaires sociaux dans la mise en œuvre de la résolution et des mécanismes connexes de coordination interinstitutions, en tenant pleinement compte de l’opinion et des positions exprimées à ce sujet au sein du Conseil d’administration, à la présente session et à de précédentes sessions;

c) décide d'examiner, à sa session de mars 2019, les implications, les défis et les perspectives de la réforme de l’ONU pour l'OIT, en se fondant sur une analyse approfondie préparée par le Bureau en consultation avec les mandants, ainsi qu’un plan d’action visant à mettre en œuvre la réforme et tenant compte des problèmes et des défis mis en lumière par le Conseil d’administration, notamment la manière de préserver la structure de gouvernance tripartite de l’OIT, sa mission normative et ses priorités programmatiques;

d) prend note du ferme engagement exprimé par les gouvernements envers le principe du tripartisme et le rôle important que devraient jouer les partenaires sociaux dans la mise en œuvre du système réformé des Nations Unies;

e) demande au Directeur général d'organiser des consultations régulières avec les mandants, notamment sur la question de la promotion du tripartisme dans le contexte de la réforme du système des Nations Unies pour le développement, en vue d'alimenter la stratégie de l'OIT concernant sa participation au processus de réforme (et de favoriser le dialogue entre Genève et New York);

f) comprend les demandes présentées par la Confédération syndicale internationale (CSI) et l’Organisation internationale des employeurs (OIE) en vue d'obtenir le statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies afin de pouvoir participer aux sessions et aux travaux qu’elle consacre au processus de réforme, et convient de se saisir de cette question, à sa prochaine session, en vue d'examiner de nouvelles mesures appropriées;

g) décide que le coût du doublement en 2019 de la contribution au système des coordonnateurs résidents prévue dans l’accord de partage des coûts, dont le montant est estimé à 2,2 millions de dollars E.-U., sera financé en premier lieu par les économies qui pourraient être réalisées dans la Partie I du budget pour 2018-19 ou, à défaut, par un prélèvement sur la provision pour les dépenses imprévues (Partie II). Si cela s’avérait impossible, le Directeur général proposerait d’autres méthodes de financement dans le courant de la période biennale 2018-19.

(Document GB.334/INS/4, paragraphe 35, tel que modifié par le Conseil d’administration.)