« 100 Ans – 100 Vies » | MOZAMBIQUE - “Souvent, la société ne croit pas qu’une femme puisse réussir dans les affaires. Je leur ai prouvé le contraire”
Comment une jeune femme du nord du Mozambique est parvenue à créer sa propre compagnie de taxis après avoir suivi une formation de l’OIT qui lui a permis d’apprendre comment créer une entreprise et accéder au crédit.
NAMPULA - Nelta, une jeune mère de famille de 28 ans vivant à Nampula, voulait absolument pouvoir subvenir aux besoins de ses trois enfants. Mais elle ne savait pas comment accéder au crédit pour fonder une affaire.
Elle est finalement parvenue à réaliser son rêve après avoir suivi une formation de l’OIT en 2016 destinée aux femmes-entrepreneurs. Grâce aux conseils qu’elle a reçus, elle a pu intégrer une coopérative de crédit et obtenir un prêt de 50 000 meticals (environ $860).
Avec cet argent, Nelta a pu fonder sa propre compagnie de taxis qui emploie deux chauffeurs à temps plein.
« Lors de la formation, j’ai appris comment démarrer une affaire, même sans argent, comment mieux gérer une entreprise, comment calculer les bénéfices », explique Nelta.
Elle s’occupe de sa société à temps partiel car elle travaille encore comme comptable pour une ONG.
« J’ai appris à prendre en compte les besoins des clients, en les traitant de manière égale tout en sachant donner priorité à certains si besoin ».
La formation de l’OIT faisait partie d’un programme de l’ONU plus large qui s’est terminé en juin 2017. Le prêt de Nelta a été accordé par la Coopérative de crédit des femmes de Nampula, un partenaire du programme qui compte 4 500 membres.
Grâce à sa nouvelle affaire, le revenu annuel de Nelta atteint désormais 80 000 meticals (environ $1300) avec un bénéfice de MT50,000 ($482).
“Ma vie s’est améliorée”
« Ma vie s’est améliorée. J’ai pu acheter un autre véhicule et agrandir ma maison », dit-elle.
« Selon moi, la clé du succès pour qu’une affaire marche, c’est d’aimer son travail, de définir clairement ses priorités et de savoir comment gérer une entreprise, en séparant les comptes de la société et ceux de la famille », ajoute-t-elle.
Lorsque Nelta a fondé sa société, elle a été accueillie avec un certain scepticisme.
« Souvent, la société ne croit pas qu’une femme puisse réussir dans les affaires aussi bien qu’un homme et il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement pour moi », explique-t-elle.
Le programme conjoint de l’ONU a été mis en œuvre dans la province de Cabo Delgado et dans celle de Nampula. Il avait pour but d’améliorer les possibilités d’emploi ainsi que les compétences des jeunes, femmes et hommes, dans ces provinces où ont lieu des opérations minières dans le nord du Mozambique. Il a permis également de mettre en relation des petites et moyennes entreprises avec des sociétés multinationales des secteurs du pétrole, du gaz et de l’exploitation minière.
Plus de 3200 personnes en ont bénéficié dont 722 femmes.
L’OIT travaille actuellement au développement d’un nouveau projet baptisé MozTrabalha qui va poursuivre les efforts menés envers les jeunes des provinces du nord du Mozambique afin de renforcer leurs compétences et d’améliorer les capacités des petites et moyennes entreprises afin qu’elles puissent profiter elles aussi des nouvelles opportunités offertes par l’industrie minière.
Elle est finalement parvenue à réaliser son rêve après avoir suivi une formation de l’OIT en 2016 destinée aux femmes-entrepreneurs. Grâce aux conseils qu’elle a reçus, elle a pu intégrer une coopérative de crédit et obtenir un prêt de 50 000 meticals (environ $860).
Avec cet argent, Nelta a pu fonder sa propre compagnie de taxis qui emploie deux chauffeurs à temps plein.
« Lors de la formation, j’ai appris comment démarrer une affaire, même sans argent, comment mieux gérer une entreprise, comment calculer les bénéfices », explique Nelta.
Elle s’occupe de sa société à temps partiel car elle travaille encore comme comptable pour une ONG.
« J’ai appris à prendre en compte les besoins des clients, en les traitant de manière égale tout en sachant donner priorité à certains si besoin ».
La formation de l’OIT faisait partie d’un programme de l’ONU plus large qui s’est terminé en juin 2017. Le prêt de Nelta a été accordé par la Coopérative de crédit des femmes de Nampula, un partenaire du programme qui compte 4 500 membres.
Grâce à sa nouvelle affaire, le revenu annuel de Nelta atteint désormais 80 000 meticals (environ $1300) avec un bénéfice de MT50,000 ($482).
“Ma vie s’est améliorée”
« Ma vie s’est améliorée. J’ai pu acheter un autre véhicule et agrandir ma maison », dit-elle.
« Selon moi, la clé du succès pour qu’une affaire marche, c’est d’aimer son travail, de définir clairement ses priorités et de savoir comment gérer une entreprise, en séparant les comptes de la société et ceux de la famille », ajoute-t-elle.
Lorsque Nelta a fondé sa société, elle a été accueillie avec un certain scepticisme.
« Souvent, la société ne croit pas qu’une femme puisse réussir dans les affaires aussi bien qu’un homme et il n’y avait pas de raison qu’il en soit autrement pour moi », explique-t-elle.
Le programme conjoint de l’ONU a été mis en œuvre dans la province de Cabo Delgado et dans celle de Nampula. Il avait pour but d’améliorer les possibilités d’emploi ainsi que les compétences des jeunes, femmes et hommes, dans ces provinces où ont lieu des opérations minières dans le nord du Mozambique. Il a permis également de mettre en relation des petites et moyennes entreprises avec des sociétés multinationales des secteurs du pétrole, du gaz et de l’exploitation minière.
Plus de 3200 personnes en ont bénéficié dont 722 femmes.
L’OIT travaille actuellement au développement d’un nouveau projet baptisé MozTrabalha qui va poursuivre les efforts menés envers les jeunes des provinces du nord du Mozambique afin de renforcer leurs compétences et d’améliorer les capacités des petites et moyennes entreprises afin qu’elles puissent profiter elles aussi des nouvelles opportunités offertes par l’industrie minière.